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Le chemin de croix vers San Cristobal

Les voyages ne sont pas toujours faits que de jours roses et agréables. En quittant le Yucatan et Merida après s’être un peu accrochés (même les chefs de l’auberge commencaient à vouloir faire de nous des résidents permanents), nous démarrons notre périple vers le sud en nous arrêtant à Campeche.

Campeche, ville Unesco, oui. Jolie archi coloniale, extrèmement bien restaurée. Mais surtout très morte. Peu de restaurants, encore moins d’auberges, le coeur de la ville bat au ralenti et on a bien du mal à rencontrer âme qui vive dans les rues du centre, ou du malecon. On en profitera pour aller à Edzna le lendemain, mais sans grande motivation. Il fait très chaud et on en vient à se demander si on ne se lasse pas des ruines mayas… En tous cas, celle d’Edzna ne nous enthousiasme pas comme ont pu le faire celles d’Uxmal, de Chichen Itza ou de Coba.

Le lendemain, départ pour Campeche. Bus à 11h, on y est à 10h30, mais il y a un hic… le bus est complet. Le prochain étant à 21h45. On opte pour une solution alternative avec un autre bus partant pour Emiliano Zapata à 14h. Il faudra ensuite prendre un autre bus pour Palenque, mais si tout se déroule bien, ça passe. Mais à 17h, alors que nous arrivions dans les Chiapas, le bus se met à l’arret. Une revendication, des camions en travers de la route… la raison n’est pas claire, mais on fait du sur place. Après une heure d’attente, le bus fait demi tour et nous annonce aller à Villahermosa. Cela fait quand même 5h de route et l’idée d’arriver en pleine nuit dans la ville ne nous enthousiasme pas. Nous descendrons à mi-chemin sur la côte à Ciudad del Carmen, histoire de pouvoir trouver un hotel facilement et d’aller faire tour pour voir les dauphins à Isla Aguada juste à côté.

Malheureusement, ni Ciudad del Carmen (horrible ville petrolifère) ni Isla Aguada (impraticable à pieds et avec une plage affreuse) ne nous auront provoquer le moindre sourire. Nous perdons littéralement deux jours à essayer de sauver la situation en vain (nous vous epargnons les photos). Nous filons donc à Villahermosa le lendemain pour voir l’attraction de la ville : une grosse statue de tête olmèque. En arrivant à Villahermosa, les informations touristiques nous préviennent que le parc est fermé pour rénovation -_-.
Heureusement, il est tout de même possible de voir la statue olmèque. Après 30 minutes de marche le long d’une autoroute et sortie de son contexte, l’attrait est tout de même moins présent. Nous retournons à la station de bus en regardant nos chaussures, d’autant qu’on sait qu’il va falloir attendre 23h40 pour partir en bus.

Mais dans ce genre de situation, la lumière est au bout du tunnel et nous arrivons dès 6h à San Cristobal de las Casas. Malgré le froid de canard (il doit faire 5°) et notre fatigue de la nuit de bus, nous ressentons tout de suite quelque chose. Lever de soleil sur l’église blanche et bleu, petite rue pavée… on se délecte à l’avance d’arpenter cette ville de bouts en bouts.

Un commentaire

  1. chanvril
    Le 6 fév ’14 à 08:32 | Permalien

    alors vous voilà repartis profitez bien bisous