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Une caïpirinha a Copacabana

Après notre halte urbaine à Buenos Aires, nous décidons que nous, petits parisiens, avons besoin d’un peu plus de « city » et décidons de nous engouffrer dans un bus de 40 heures, soit quasi 2 jours et 2 nuits intégrales pour la destination mythique de Rio de Janeiro.

Malgré tous les mauvais retours que l’on a pu entendre sur cette ville (violence, agressivité, ghetto, favelas, saletés, et tous les problèmes liés à la coupe du monde…). Dès notre arrivée, nous sommes immédiatement sous le charme : température estivale, plages, samba et cocktails s’offrent à nous.
Nous retentons le Airbnb local et tombons sur Pedro et sa maison à Botafogo, quartier populaire et vivant au charme brésilien.
Après un petit tour du quartier, Louis souhaite acheter des tickets pour un match local justement de Botafogo car le club est situé à 2 pas de « chez nous ». Une jeune fille nous accueille en nous annonçant que nous pouvons acheter des billets mais pour la Coupe du Monde. N’en croyant pas nos oreilles, nous demandons un peu plus de détails et après 4h d’attendes aux aurores (pour rien) et 4h d ‘attentes en pleine nuit sur le site de la FIFA, oh, petit miracle, nous dégotons 2 tickets pour le premier match des bleus en Coupe du Monde, ici, au Brésil.
Nous sommes évidement très heureux et cela donne très vite le ton de nos journées à Rio. Les cariocas sont vivants, pétillants.
Les plages de Copacabana et d’Ipanema sont somptueuses entre urbanité et pain de sucre. Les couchés de soleil sont un rêve et les soirées de samba et de forro délicieuses.
Comment ne pas citer l’une des merveilles du monde des plus incroyables : le christ rédempteur, déjà par sa taille tellement impressionnante, mais surtout pas la vue qu’il procure, la métropole vue de haut est tout simplement LA plus belle ville que nous ayons vue dans ce voyage. Son urbanité est mélangée avec ses lagons, sa faune sauvage s’entremêle aux passants, ses ilots  à perte de vue entre océan et constructions, ce panorama est tout bonnement époustouflant.
Notre seul frein aura été la langue, alors que nous commencions a peine (surtout pour moi) à nous faire comprendre en espagnol,  le portugais-brésilien s’est révélé un cauchemar de chaque instant. J ‘ai retrouvé mes vieux réflexes d Asie : parler avec les mains pour me faire comprendre. Au final, c’est toujours la meilleur solution même si j ai l’aire d’une parfaite idiote,  j’arrive toujours à mes fins.
Merci encore à Xac et Romain pour leurs bons plans à Rio qui nous ont permis de découvrir quelques coins cachés comme le parque Lage ou le quartier de Santa Teresa.
Que dire de plus, nous avons adoré Rio et ses gens. Oui ça gueule, oui c’est sale, oui ça remue, mais après tout c’est aussi ça que nous sommes venus chercher.