2487km – Moscou

Ca y est, nous y sommes enfin ! notre première destination et l’occasion d’amorcer notre voyage.

Par ou commencer d’ailleurs ? Moscou est somme toute comme ses moscovites… grand.

Tout est 10 fois plus grand que Paris : les métros sont immenses et ont gardé les vestiges de l’époque communiste, ce qui donne parfois l’impression d’être plutôt dans un musée que dans une station de métro. La conscience collective (j’imagine) fait que tout cela est dans un état absolument intact.

Les rues sont gigantesques : il faut emprunter les sous-terrains pour traverser une rue sinon il est bien possible de finir comme un lapin crétin : aplatie comme une crêpe sur le trottoir, (les moscovites roulent d’ailleurs très vite et vous klaxonne comme des fous pour que vous sautiez sur la voiture de gauche plutôt que sur la sienne).

Vous l’aurez compris cette ville est incroyable et sans demi-mesure : l’architecture est encore très « soviétique » très grande, froide et austère.  A cote de ça, chaque coin de rue révèle une nouvelle église orthodoxe aux bulbes originaux et aux murs colorés.

Nous avons partagé des moments très forts avec notre formidable hôte Kirill. Grace à lui, nous avons notamment pu visiter Moscou à la tombée de la nuit et nous laisser admirer une vue panoramique de sa ville qu’il aime tant.  il nous a fait découvrir une toute petite église ou je garde un moment très fort dans ma mémoire : une vieille regligieuse chantant a la lumière d une bougie. Le respect a fait que je n’ai pas osé sortir mon appareil photo mais j’espère ne pas oublier ces images fortes.

Nous avons aussi longuement échangées avec Kirill sur des sujets enflammes tels que les dessins animes de notre enfance, sujet pour le moins important puisque cela m’a permis de découvrir Cheburashka aux grandes oreilles. Je mets au défi meme les coeurs de pierres de ne pas craquer pour cet adorable petit ourson

Kirill, pour notre premier soir, nous a également initié a la vodka. Comble du comble, il nous a vanté la vodka finlandaise (je sais Daniel, ne tombe pas de ta chaise). Le rituel est bien codifié : pendant le repas, cul sec d’un premier verre généreusement rempli, suivi d’une inspiration profonde de pain noir, et dégustation d’un cornichon russe (bien plus gros, plus mou et surtout hyper salés). Le rituel se répète par 3 fois. Imaginez-nous à la fin du repas, après notre journée de vol, presque a jeun et n’ayant pas bu une goutte d’eau pendant le diner, nous n’avons eu aucun mal a trouver sommeil.

En bref, une très belle première aventure.