Apres nos petites balades a Katmandou et ses alentours, il était impératif d aller admirer l’Himalaya. Il a été question de le survoler (il existe un vol d’une heure dédié a cet effet), cela nous délestait de 150 € chacun pour un vol que nous avions déjà (presque) eu par notre dernier périple (lassa – KTM) puis nous avons appris qu’un mois pile avant un des avions de cette compagnie s était crashé, occasionnant 30 morts (totalité de l’avion).
Nous avons donc préféré rester sur la terre ferme, en priant pour éviter les avalanches :)
Armés d’un guide et d’un porteur nous nous sommes mis en route pour le trek Ghorepani – Gandruk, pour ceux qui connaissent un peu, c est le plus simple. Honnêtement après les températures nocturnes de Mongolie approchant les moins 20, je n’avais aucune envie de remettre ça et surtout nous n’étions absolument pas équipés pour aller trop haut vers les glaciers, et… je l’avoue 7 jours de trek, c’était déjà largement suffisant pour moi.
Nous avons rencontré Raphael, un grenoblois aimant ses montagnes et habitué aux treks, qui nous a appris que la chaine de l’Himalaya a été formée suite à un choc que l’Inde (a l’époque encore île) a fait, lors de sa percussion (c’est pour cela que l’Inde est encore appelée « sous continent »).
Les 2 premiers jours ont été l’enfer total pour moi. Monter des marches et des collines pendant des heures a n’en plus finir… le paysage avait beau être sublime autour de moi, je me suis haie de ne pas avoir été au sport depuis plus de 2 ans. J’ai souffert pendant que louis grimpait (souffrait aussi quand même parfois) et raphael, crapahutait carrément.
En plus de ce cours intense de step qui n’en finissait pas, nous avions un temps totalement couvert donc impossible de voir le moindre bout de glacier. Nous ne pouvions admirer pendant nos (trop courtes) pauses que les rizières d en face ou les singes qui jouaient dans les branches (j’avoue, c’est déjà pas mal comme environnement).
La 3eme matinée, réveil a 4h30 du matin pour encore 400m de montée bien raide pour arriver au sommet de Poon Hill avant le levée du soleil. Autant dire que vu les efforts fournis et le climat plus qu’instable, nous avions très peur de ne voir qu’un épais brouillard… Les 400m a grimper ont été d autant plus frustrants a monter.
Finalement arrivés encore a la fin de la nuit, nous pouvions deviner la blancheur du haut des glaciers, déjà cette vue nous remit du baume au coeur. Puis, minute par minute, la vue qui s’offrait a nous était totalement incroyable, une beauté a l état pur. L’Annapurna s’est dévoilée avec un lit de nuage donnant une illusion de dessin anime a la Miyazaki. Le souffle coupé nous avons admiré cette vue splendide en nous rappelant a quel point nous étions chanceux d’être ici et de vivre ce moment. Evidement mes heures de souffrances étaient deja loin dans mon esprit (mes courbatures un peu moins). Shiva (que nous avions priés en secret) a été clémente elle nous a offert un superbe temps pour le reste du trek, nous avons pu alors admirer d’un peu plus loin les glaciers qui s’imposaient a nous.
En quelques mots, des moments rares, des paysages sublimes de petites souffrances et de grandes rigolades.
5 commentaires
Been there, done that ! :)
que de belles photos, j’en ai piqué une ou deux pour faire des
montages, je te les enverrai plus tard.
mamie vous fait de gros bisous, et nous aussi.
rien que de vous lire, ça fait rêver!!!!
(heu… les paysages, pas les courbatures, hein!!!)
merci de nous faire partager ces récits et photos… bonne continuation.
grosse pensée de France.
vous me faîtes rêver là !!
j’espère pouvoir le faire un jour :)
réveil 4h du mat’ + montee raide pour arriver au sommet avant le lever du soleil, hmmmm, ca me rapp aussi de beaux souvenirs (les meilleurs je crois) mais pas au même endroit… Prête à recommencer ! Même si le réveil est difficile pendant les ‘vacances’, ca vaut le coup, c’est indéniable ! Merci pour les photos, à très vite pour la suite, bises