Opération Mékong

Si nous quittons le nord Vietnam avec l’envie d’y trainer un peu, on est par contre content de retrouver la chaleur à Saïgon.
A peine arrivés, nous retrouvons à l’aéroport une copine, Morgane, qui elle repart pour la France dans l’heure. Une organisation chronométrée pour un rendez-vous improbable et bien sympa.

Saïgon, que j’imaginais poétique, lente et remplie de vélo est quant à elle passée au XXIéme siècle. Les tours sont légions autour des grands axes routiers, les guest houses s’enfilent à la suite les unes des autres facon Kao San Road… j’en resterai là pour mes images d’Epinal à la sauce Regis Wargnier.

Nous nous dirigeons dès le lendemain pour Can Tho, capitale du delta du Mékong. Petite ville tournée autour de son fleuve, nous y mangeons du serpent (pas bon) et partons pour une journée sur un petit bateau, à l’assaut des marchés environnant et des branches tranquilles du fleuve. Une superbe balade au calme et au soleil, agrémentés d’épreuves typées Koh Lanta, réussies haut la main.

Nous remontons ensuite à Chau Doc, près de la frontière Cambodgienne. Alors que nous nous attendions à une ville de transit lambda, nous tombons sur un petit coin plein de charme et de sourires. Le marché local est très actif (on a évité de peu à l’assassinat sous nos yeux d’une tortue) et Elodie en a profité pour se faire nettoyer les oreilles avec des instruments que j’aurais plutot assigné à un dentiste.

C’est par le fleuve que nous arriverons au Cambodge avec un poste frontière plus que détendu. Deux coups de tampons plus tard, et c’est réglé.

Si le Vietnam a été vu trop rapidement, il nous a vraiment laissé de bons souvenirs et l’envie de nous y attarder. Mais pour une fois, nous avons un imperatif : il nous faut être a Phnom Penh pour le 18 mars !