El Volcano

Une fois bien reposés, nous nous dirigeons pour Granada, une magnifique cité coloniale aves ses églises aux facades vives et ses jardins intérieurs. Les maisons sont superbes, imposantes sous de hauts plafonds et nous dénichons deux restaurants exquis dans un cadre absolument sublime.

Nous repartons ensuite pour Léon, à la Cathétrale accusant les années et qui pourtant reste noble. Notre vraie destination est un peu plus loin, le volcan Télica toujours actif. Nous le montons en pleine après-midi par une chaleur écrasante surement avoisinant les 50 degrés, sans un pet d’ombre pour  nous faciliter la montée. 10kg sur le dos, la montée était supposée être facile, puis pentue. Le premier segment est déjà difficile pour nous et le second nous obligera à nous arrêter régulièrement.Mais quel bonheur de se trouver en haut (honnetement, heureusement car je me demande toujours pourquoi je m’inflige des épreuves que je deteste, grimper en est vraiment une). Je reconnais que le paysage du volcan est lunaire, une réelle sensation d’être sur un autre monde. Pour accentuer cette sensation, nous sommes les seuls à dormir sur le site. A la nuit tombée, nous filons faire le dernier segment et découvrons le cratère pour admirer la lave sous les étoiles scintillantes.

Une sensation indescriptible nous envahis tous les deux… Nous nous sentons vraiment de petits pantins devant cet élément de la nature. De la lave en fusion sous nos yeux avec un bruit oppressant entre mer démontée et décollage d’avion. Nous ressentons physiquement cette pression, une sorte de peur viscerale. Nous sommes debout à 1 mètre du cratère, seuls, sans barrière. Je ne peux m’empécher de repenser aux encyclopedies Tout l’Univers, que je feuilletais étant petite avec la lave était représentée au centre de la terre. Cette fois ci ce n’est pas un dessin, c’est reel, sous mes yeux.