Après nos douces journées au Laos, nous voici après des heures de bus interminables enfin dans le nord de la Thaïlande. Un bref passage à Chang Rai nous permet de visiter son temple moderne le Wat Rong Khun. Totalement immaculé de blanc, ce temple est encore en pleine construction ; si beaucoup le critiquent, j’avoue avoir totalement été séduite par la blancheur féérique du site. Hasard (ou pas) notre visite a été accompagnée d’une lumière de fin de journée incroyable.
En quittant Chang Rai, nous ne savions pas se qui nous attendaient : Songkran !
Songkran est la fête annuelle thaïlandaise la plus célébrée, elle correspond à notre jour de l’an, à la nuance près que cela dure 3 jours. 3 jours pendant lesquels les gens célèbrent une « toute nouvelle année », « toute propre » car le symbole de cette fête est de se jeter des sceaux d’eau les uns sur les autres !!
Evidement on part bien propret le matin et on revient trempés dans nos tongs dans une bonne humeur généralisée. Il règne une ambiance de colonie de vacances pour ados de 14 ans… C’est à celui qui se fera le plus remarquer : certains vous arrosent largement à coup de tuyau d’arrosage, d’autres rajoutent du talc façon peinture blanche, tandis que les plus sadiques balancent de l’eau glacée (des packs de glace qu’ils ont eu la délicatesse de laisser fondre sous une journée au soleil). Lorsque vous prenez ce fameux sceau en « pleine gueule » a 20h avec votre robe déjà trempée, l’effet recherché est immédiat : ça vous glace le sang.
Heureusement l’ambiance est tellement électrique que tout est pardonné à la seconde ou vous croisez les sourires face à vous, car le pays est totalement stoppé… tout le monde vit pleinement ces 3 jours de fête intensément. On y voit aussi bien les enfants de 4 ans trop mignons avec leur pistolets à eau que les pépés sur le bord de la route, hilares de vous voir dans une situation pareil.
Une fois arrivés tant bien que mal (et en évitant un maximum de mètres cubes d’eau), au site archéologique de Sukhothai, on ne peut ne peut que se réjouir du site. Première capitale du Siam qui a mis fin au règne khmer d’Angkor Wat, fondée en 1238. Cette ville est agréable à pieds et même à faire en 2 ou 3 jours à vélo, on dirait que les ruines et bouddhas sont restés là pour vous observer. L’état de conservation est superbe. Nous avons juste à flâner au milieu de cet immense parc et admirer.
Malheureusement nos journées en vélo prévues le lendemain on été annulées rapidos car le soir même j’ai été prise d’une douleur insoutenable dans le bas du dos. Obligée de souffrir une nuit entière ainsi que 7h de bus pour arriver à fond les manettes à Bangkok et y séjourner quelques heures à l’hôpital.
Après piqures de calmants, radios, échographie et scanner (le tout en moins de 3h), le médecin, pour plus de securité, nous a demandé de revenir le lendemain matin pour un RDV avec le neurochirugien. Autant dire que cela nous a donné un coup au moral. Finalement rien de « trop » grave, un nerf un peu « trop » excité, surement fatigué de toutes ces heures de bus nocturnes, transferts trop longs et sac trop lourd (oui, j’achète trop de souvenir… je suis une fille). Remède : un coktail à 18 pilules par jour totalement abrutissants, matin , midi et soir, ceinture de maintien, sous le soleil à 45 degrés et interdiction de bouger… Repos obligatoire !
Mais notre avion pour le Myanmar (Birmanie) est booké pour dans 3 jours :)
Songkran à Sukhothai en passant par l’hôpital de Bangkok
Après nos douces journées au Laos, nous voici après des heures de bus interminables enfin dans le nord de la Thaïlande. Un bref passage à Chang Rai nous permet de visiter son temple moderne le Wat Rong Khun. Totalement immaculé de blanc, ce temple est encore en pleine construction ; si beaucoup le critiquent, j’avoue avoir totalement été séduite par la blancheur féérique du site. Hasard (ou pas) notre visite a été accompagnée d’une lumière de fin de journée incroyable.
En quittant Chang Rai, nous ne savions pas se qui nous attendaient : Songkran !
Songkran est la fête annuelle thaïlandaise la plus célébrée, elle correspond à notre jour de l’an, à la nuance près que cela dure 3 jours. 3 jours pendant lesquels les gens célèbrent une « toute nouvelle année », « toute propre » car le symbole de cette fête est de se jeter des sceaux d’eau les uns sur les autres !!
Evidement on part bien propret le matin et on revient trempés dans nos tongs dans une bonne humeur généralisée. Il règne une ambiance de colonie de vacances pour ados de 14 ans… C’est à celui qui se fera le plus remarquer : certains vous arrosent largement à coup de tuyau d’arrosage, d’autres rajoutent du talc façon peinture blanche, tandis que les plus sadiques balancent de l’eau glacée (des packs de glace qu’ils ont eu la délicatesse de laisser fondre sous une journée au soleil). Lorsque vous prenez ce fameux sceau en « pleine gueule » a 20h avec votre robe déjà trempée, l’effet recherché est immédiat : ça vous glace le sang.
Heureusement l’ambiance est tellement électrique que tout est pardonné à la seconde ou vous croisez les sourires face à vous, car le pays est totalement stoppé… tout le monde vit pleinement ces 3 jours de fête intensément. On y voit aussi bien les enfants de 4 ans trop mignons avec leur pistolets à eau que les pépés sur le bord de la route, hilares de vous voir dans une situation pareil.
Une fois arrivés tant bien que mal (et en évitant un maximum de mètres cubes d’eau), au site archéologique de Sukhothai, on ne peut ne peut que se réjouir du site. Première capitale du Siam qui a mis fin au règne khmer d’Angkor Wat, fondée en 1238. Cette ville est agréable à pieds et même à faire en 2 ou 3 jours à vélo, on dirait que les ruines et bouddhas sont restés là pour vous observer. L’état de conservation est superbe. Nous avons juste à flâner au milieu de cet immense parc et admirer.
Malheureusement nos journées en vélo prévues le lendemain on été annulées rapidos car le soir même j’ai été prise d’une douleur insoutenable dans le bas du dos. Obligée de souffrir une nuit entière ainsi que 7h de bus pour arriver à fond les manettes à Bangkok et y séjourner quelques heures à l’hôpital.
Après piqures de calmants, radios, échographie et scanner (le tout en moins de 3h), le médecin, pour plus de securité, nous a demandé de revenir le lendemain matin pour un RDV avec le neurochirugien. Autant dire que cela nous a donné un coup au moral. Finalement rien de « trop » grave, un nerf un peu « trop » excité, surement fatigué de toutes ces heures de bus nocturnes, transferts trop longs et sac trop lourd (oui, j’achète trop de souvenir… je suis une fille). Remède : un coktail à 18 pilules par jour totalement abrutissants, matin , midi et soir, ceinture de maintien, sous le soleil à 45 degrés et interdiction de bouger… Repos obligatoire !
Mais notre avion pour le Myanmar (Birmanie) est booké pour dans 3 jours :)