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A peine le temps de nous remettre de notre marche sur les glaciers, nous filons à El Chalten. Bus à 7h, encore dans le noir, …
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Nous arrivons de nuit à Puerto Natales, un patelin du bout du monde avec quelques maisons à 2 étages, des restaurants déprimants et beaucoup de …
Le trône de fer
A peine fini d’arpenter El Chalten, nous partons en bus d’abord, puis en voiture pour le parc de Torres del Paine. Passage de douane délicat, les chiliens refusent tout ce qui est organique afin de préserver leur éco-systeme. Nous disons donc adieu à notre pot de miel mais gardons bien précieusement nos délicieuses tablettes de chocolat « Cote d’Or » qu’Erwan nous avait ramené de France. Nous filons donc droit vers le parc.
Notre eco-lodge hors de prix est constitué de petites bulles mignonnes et nous permet d’être directement dans le parc. Pas de « W » pour nous, nous ne restons que deux jours sur place, mais comptons bien en profiter. Nous commençons donc par le fameux mirador des Torres, accessible après une grosse demi-journée de marche. Nous avons maintenant nos marques et les montées ne sont plus ‘si’ difficiles. Sauf que le climat s’en mêle un peu et surtout, l’absence de signalisation nous invite à monter une dernière partie, quasiment en mode escalade, sans sécurité ni informations. Entre les cailloux que m’envoient Elodie, 3m au dessus de moi, et le vent gelé accompagné de neige, la dernière demi-heure fait plus office d’épreuve test. Heureusement, plus de peur que de mal, nous pouvons enfin profiter du panorama avant de rentrer dans la nuit (encore) !
Le lendemain, nous arpentons en voiture le parc, à la rencontre de lamas, de lacs sublimes et du trone de fer, qui visiblement a décidé de se poser en Patagonie.